Le Ballet de Monte-Carlo présenta le 19 avril 1911, l’histoire d’une débutante, qui au retour d’un bal, respire le parfum de la rose qu’un galant cavalier lui a offert en souvenir de cette soirée. La jeune fille, s’abandonne au sommeil, rêve de danser avec un jeune et séduisant sylphe entièrement vêtu de pétales de rose. Il l’entraîne dans une danse suave et enchanteresse avant de s’évanouir par la fenêtre d’une légèreté surprenante.
Ce mémorable ballet, « Le Spectre de la rose » fut l‘une des marques de fabrique de Serge de Diaghilev, dansé par Vaslav Nijinski son amant, qui éventuellement prit une place solide dans le monde des ballets. Rudolf Noureev dansa ce ballet pour la première fois à Paris, à l’occasion du gala privé organisé par Yves Saint-Laurent. Cependant, c’est dans cette même pièce qu’il dansa pour la dernière fois avec Margot Fonteyn, le 23 juin 1979, mettant fin à leur relation légendaire de plus de 17 ans. Mikhaïl Fokine, le chorégraphe de génie, fut inspiré par le poème de Théophile Gautier, et la musique de Carl Maria von Weber « L’invitation à la Valse » orchestrée par Hector Berlioz. Œuvre inspirée du ballet fantastique « Le Spectre de la Rose », Nunoe Tapisserie-Art en patchwork est appliqué et brodé entièrement à la main, dans la série «Ballets & Opéras». Collection privée au Japon.
Le Spectre de la Rose
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