Jamie Ellin Forbes, historiennes & experte en Art, rédactrice en chef du Fine Art Magazine, New York… Vous avez écrit à propos de Charles Carson, gmba, qu’on pouvait le comparer à Kandinsky, Mondrian, Picasso, Van Gogh, Pollock, mais pourquoi Carson ?
R. Parce qu’il possède cette incroyable clarté dans la couleur. Et puis, ce n’est pas tout de peindre ! Vous ne pouvez extrapoler si vous ne maîtrisez pas la forme. Pour extrapoler, vous devez maîtriser la forme, savoir peindre ! Il applique la peinture avec un sens du rythme, un sens de la couleur qui donnent l’impression que la lumière s’en dégage. Cette toile est très énergétique, presque cinétique. C’est de l’énergie, mais il y a uns structure formelle qui régit l’application des couleurs. Je ne sais pas ce que M. Carson a en tête quant il peint. Mais il pense sûrement à quelque chose. Je crois que c’est subconscient. Il a la vision subconsciente d’espaces et quand il applique la couleur, celle-ci se met à vibrer pour rassembler ces espaces, alors que le rêve prend une forme réelle dans une fusion abstraite. Ce sont des parcours dans l’espace. Oui, mais les œuvres gardent toute leur transparence. Les couleurs demeurent d’une grande clarté. Elles sont construites, elles ont de la texture et donnent beaucoup de puissance à l’œuvre, ce qui est très rare. On pourrait croire que c’est simple. Bien au contraire, c’est extrêmement difficile et complexe. Vous devez faire preuve d’un sens exceptionnel de l’harmonie et du rythme, établir cet équilibre qui donne toute sa force à la composition. L’œuvre doit demeurer très ouverte pour permettre au spectateur d’y pénétrer…
Pluie de Pétales au parfum de roses
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