Stylo support papier
14.07 X 10.05 --Piécette ou contrefaçon frappée f- -Acrabe et barnabeu- La scène se déroule dans un hôpital psychiatrique, John Acrabe veut démontrer à Édouard Bernabeu qui a fait des séjours récurrents dans ces établissements, qu’il n’y a rien à craindre dès l’instant que l’on est un grand comédien. (Car Acrabe fût comédien. Grand, cela est une autre histoire. ) Bernabeu va donc se contenter de suivre la ligne directive de John. Personnages : Acrabe : Grand, corpulent, il s’agit d’un loser ex future star comédien. La situation dans laquelle il va se trouver avec Bernabeu va le replonger avec délectation dans un univers fantasmagorique auquel il n’a plus accédé depuis des années et de plus il prend un plaisir sans borne à humilier Bernabeu. Barnabeu : Petit, maigrichon, se tenant tordu, légèrement baveux, le regard en dessous, veule mais prêt à trahir voire à tuer à la première occasion. Il s’agit d’un psychopathe interné pour cela en hôpital et dans le cas présent, sous pseudo contrôle de Acrabe. Il intervient de temps à autre et répète des répliques de son maître. ) Précisions utiles : Concernant la la femme à l’accueil, incompréhension teintée de jalousie dans le regard de Barnabeu. Il sera pratiquement constamment en retrait par rapport à son maître. – Acrabe : (Séducteur. ) Madame bonjour ! – Barnabeu : (Petit sourire en dessous. ) – Elle : (Séduite par Acrabe. ) Messieurs ! (Petit coup d'œil satisfait de Barnabeu sur son maître. ) – Acrabe : Pourrais-je voir le chef d'établissement je vous prie ? (Petit signe de tête de Barnabeu exprimant l'immense fierté envers son maître. ) – Elle : Ah mais ça monsieur, ce n'est pas P… – Acrabe : (La coupant avec un sourire ravageur. ) Possible (Mettant l’accent sur le Possible. ) Barnabeu plaque le possible à celui de son maître avec un sourire un peu bête. – Acrabe : (Reprenant la parole. ) À vrai dire, je m'en doutais un peu mais, qu'à cela ne tienne ! (Petit sourire de Barnabeu se voulant ravageur, style Mikey Rourke. ) – Elle : (Sourire, voire rire de bonne augure. ) – Acrabe : (Sourire ravageur. ) Alors le médecin chef, voire le médecin de service ! Enfin un responsable quoi ! (Pendant que Acrabe dit :«Enfin un responsable quoi» Barnabeu a commencé à regarder tout autour de lui avec un air mi doctoral, mi anxieux (style Anthony Perckins) – Elle : Et de la part de qui ? – Acrabe : Bien… En principe l'on dit : » À qui ai-je l'honneur» mais qu'à cela ne tienne (Sourire ravageur de Acrabe, immédiatement suivi d'un sourire Rourck numéro 14 de Barnabeu à elle puis en dessous, à son maître de manière un peu bête. – Acrabe : (Poursuivant. ) Une fois n'est pas coutume comme l'on a coutume de dire chez moi ! ! ! Ha ! Ha ! Ha ! Donc, my name is acrabe (Mettant l’accent sur acrabe. ) John acrabe ! (Cette fois accent sur john aussi. ) But you can call me john, en toute sympho se sympasecintiddiiy ! … Oui, j'ai des ascendances britanniques ! – Elle : C'est à quel sujet ? – Acrabe : Hé bien, j'aurais quelques suggestions à lui proposer. – Barnabeu : Oui nous aurions quelq… – Elle : (Ignorant totalement Barnabeu pour répondre à acrabe. ) Vous êtes laboratoire ? – Acrabe : Oui (Sourire ravageur. ) – Barnabeu : Oui (Sourire Rourck. ) – Acrabe : Enfin… En quelque sorte … – Barnabeu : (Pendant qu'il regarde une fois de plus tout autour de lui, de moins en moins doctoral et de plus en plus Anthony Perckins, répète la réplique de acrabe : «En quelque sorte. » – Elle : (à acrabe. ) Monsieur… – Acrabe : (La coupant mais de manière sobre. ) Acrabe. – Barnabeu : (Montrant du doigt son maître avec un petit sourire libidineux. ) Heuu… Oui, Acrabe, John Acrabe! – Acrabe : Merci Edouard ! – Barnabeu : De rien mon… (La dessus acrabe écrase lourdement le pied de barnabeou qui pour se donner une contenance se remet à regarder de tous côtés, de plus en plus Anthony Perckins. ) – Elle : (Sourire insondable. ) Vous prenez des drogues ? – Acrabe : (Presque méprisant. ) Madame ! (Dragueur. ) Je vous en prie ! (Air outré de barnabeu. ) Voulez-vous me faire un test a-d-n- – Barnabeu : (à Elle) Vous voulez ? (Là dessus acrabe écarte discrètement barnabeu de la conversation qui cette fois, ayant quelque peu craqué, s'en va errer dans les couloirs, interpelant malades et personnel, en parlant de la supra sensorialité, de la biomecanico spaciotemporelle et donc de leurs découverte à lui et à acrabe de la Téléportation manuelle et inoxydable. ) – Elle : (Entre-temps toujours à l'accueil avec acrabe. ) A-d-n- ? – Acrabe : Hé bien oui ! Le sang, les veines… (Regard n'admettant pas de réplique. ) Enfin mademoiselle ? ! … L'infiniment petit… L'infiniment grand ! … (S'échauffant quelque peu et soudain grandiloquent. ) Vous, moi, lui… Restant sur un double take, n’apercevant plus Barnabeu… (Mais poursuivant. ) Les autres, tous les autres. Patients, impatients, traitants, intraitables… (Puis, face au silence et au regard insondable de la dame de l'accueil, se tait soudainement et revient à une certaine sobriété. Oui je suis comédien. Et j'adore de temps à autres, me lancer dans quelque improvisation, m'imprégnant de l'atmosphère où je me trouve… –Elle : (Très gentiment. ) Oui, bien évidemment monsieur, Acrabe c'est ça ? – Acrabe (satisfait mais quelque peu fatigué) Absolument, Acrabe, John Acrabe. – Elle J'entends votre demande. Veuillez patienter un instant, j'appelle le médecin de suite… . -Jean-Pierre-Fouque-
-L'oeil était en haut- Sous titre--Piécette ou contrrefaçon frappée f-
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