Xavier SanchezPosted: may 27, 2012 / Modified: may 27, 2012
Il vous faut d'abord, par la fenêtre ouverte ou mi-close de votre oeil, laissez entrer un peu de lumière vers votre imagination. C'est ainsi que tout commence. Par un dessin que la lumière a peu a peu construit. Que ce soit le fruit d'une observation extérieure, d'un paysage, d'un visage. Ou d'une contemplation intérieure, d'un rêve, d'un sentiment.
La lumière, vient ensuite définir les contours, faire naitre les couleurs. Que ce soit litéralement en photographie (photo : lumière, graphos : dessiner (grec)) ou en révélant les traits de vos oeuvres que vos mains projettent sur le support.
C'est à nouveau un peu de lumière qui fera apparaître le résultat, par le même chemin initiale aux yeux de l'observateur.
Et encore une fois, c'est a la luminance que votre oeil sera plus sensible, la chrominance; la couleur, viendra ensuite enrichir votre perception. Le reste est l'affaire d'une alchimie, par définition mystérieuse, qui fera naitre l'émerveillement ou l'indifférence.
C'est en réfléchissant à une série de photographies «des yeux à la matière», pour laquelle je compte solliciter votre participation, que je vous livre cette réflexion.
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