JiairPosted: august 19, 2012 / Modified: august 21, 2012
Qui mieux que les poétes, peuvent illustrer la passion ?
Ce ressenti, qui nous traverse, et que, parfois nous avons tant de mal à exprimer, à mettre sur papier, à envisager, à réaliser. Laissons place à charles Baudelaire, il parle si bien de son ideal:
Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d'un siécle vaurien, Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes, Qui sauront satisfaire un coeur comme le mien.
Je laisse à Gavarni, poéte des chloroses, Son troupeau gazouillant de beautés d'hopital, Car je ne puis trouver parmi ces pales roses
Une fleur qui convient à mon rouge idéal…
Il nous fait part de son choix: son rouge idéal, afin de s'élever un peu plus haut que les choses d'ici bas:
Elevation… (Accrochez vos ceintures! )
Au dessus des étangs, au dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphéres étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pame dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et màle volupté.
Envoles toi bien loin de ces miasmes morbides
Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derriére les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers des champs lumineux et sereins; Celui dont les pensées, comme des allouettes, Vers les cieux, le matin prennent un libre essor, _Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!
En voilà une belle priére, qui nous invite à partir un peu plus haut! Quel lyrisme! Et puis et puis… (Venez vous aussi, nous faire connaitre des poemes.
Cette envie de cueillir le soleil et de le presser sur son âme afin de réchauffer les coeurs de ceux qui nous accompagnent, d'illuminer les yeux d'enfants de ces êtres si précieux à son existence, vouloir se draper du ciel si bleu pour mieux faire apparaître la pureté de ses larmes, se coiffer d'un chapeau d'étoiles naissantes traverser par ces myriades de contellations au plus profond de sa pensée, embrasser les couleurs qui n'existent plus, les réinventer aprés tant de peines et de prières, fusionner le monde du songe et sa triste réalité, alors si je suis, ma vie, ma mie, c'est à cause de ce feu qui me ronge, et que je t'offre à chaque battement de mon coeur, ma passion.